Ce printemps annonce pas mal de petits changements au club. Suite aux projets annoncés dans ce même bulletin d’Octobre 1996, nous avons commencé l’achat de matériel pour le local du club. Ainsi nous venons d’acquérir un scanner à plat 24 bits couleur. Il est d’ores et déjà à disposition des membres qui le désirent chaque mardi soir. Vous pouvez ainsi venir au club avec vos photos, dessins, articles etc.. et repartir avec vos images sur disquette (le club ne fournit pas les disquettes). Ceci est particulièrement utile si vous avez votre propre page internet et désirez l’agrémenter de quelques photos. Nous venons aussi d’acquérir un PC Pentium 133 Mhz équipé d’un graveur de CD qui est lui aussi à la disposition des membres chaque mardi soir. Nous avons en stock quelques CD vierges disponibles au club au prix de 12 francs la pièce. Les responsables du local vous aideront volontiers dans l’utilisation de ces outils.
Je recommande donc à ceux qui ne l’ont pas encore fait de régler au plus vite leur cotisation 1997 de façon à pouvoir aussi disposer de ce scanner et de ce graveur de CD.
Autre nouvelle activité déjà démarrée est la présence chaque deuxième mardi du mois d’un spécialiste PC de chez Infomaniak qui répondra volontiers à toutes vos questions dans une atmosphère conviviale et sans le stress du travail.
Suite à notre assemblée générale du 25 février l’idée a été lancée d’utiliser dans la mesure du possible le courrier électronique d’Internet pour informer les membres. Ceci avec deux avantages, d’abord la rapidité et ensuite la gratuité. Donc si vous avez une adresse Internet envoyez un message au président à l’adresse suivante : eschefer@infomaniak.ch pour nous faire part de celle-ci. Ainsi nous serons à même de vous faire parvenir toute nouvelle information au plus vite et directement sur votre PC.
Eric Schefer, président
Le Mardi 25 février a eu lieu l’assemblée générale du club. Cette année était une année d’élection au comité et il y a quelques changements à signaler. D’abord Christophe Santos a repris le poste de vice-président du club, alors que Roland Herzig reste néanmoins au comité. Madame Chambettaz qui assurait depuis plusieurs années la double casquette de secrétaire et de trésorière souhaitait ne garder que la trésorerie. Didier Stadelmann a donc accepté de reprendre le secrétariat et a été élu au comité par l’assemblée présente.
Pour ceux qui n’ont pas pu assister
à cette assemblée générale, voici les rapports
du président et du sysop sur l’année 1996.
L’année 1996 a été une mauvaise année pour notre club au niveau des membres. La concurrence d’Internet contre notre serveur ainsi que la situation économique difficile nous ont fait perdre de nombreux membres. Plusieurs lettres de démissions nous ont ainsi fait part du manque d’intérêt pour le serveur par rapport à Internet ainsi que du besoin pour certains de supprimer tout les frais superflus pour cause de difficultés économiques.
Ainsi le décompte des membres
pour 1996 s’établit de la façon suivante :
112 membres en début d’année.
35 départs du club (en majorité
exclus pour non-payement des cotisations)
6 arrivées au club
soit 83 membres au 31 décembre
1996 donc une diminution de 29 membres.
Cette forte diminution des membres aurait pu nous créer de grosses difficultés économiques. Ainsi ce sont 2320 francs qui ne sont pas entrés dans nos caisses par rapport aux prévisions. Heureusement nous avons été très prudents en début d’année 1996 et, ayant économisé de tous côtés nous avons pu boucler l’année avec un cash-flow suffisant. Il faut noter que par rapport aux années précédentes nous devons à présent payer une petite somme pour le local qui se monte à 50 francs par mois ainsi qu’une assurance vol/incendie/dégâts d’eau pour le local.
J’avais dit à l’assemblée générale 1996 que j’avais comme objectif d’acheter une machine neuve par année. Malheureusement, en raison du manque de finances cela n’a pas été possible en 1996.
J’espère que cette année la majorité des membres continueront à nous faire confiance afin que nous puissions passer ce cap difficile où il va falloir revoir nos orientations. Le serveur BBS qui pendant des années a été la pièce centrale du club est en passe de devenir obsolète. Il faut être clair, ce n’est plus par ce moyen que nous arriverons à attirer de nouveaux membres.
Dans le mini-flash d’octobre 96 vous avez pu lire un article sur les orientations que nous désirons prendre. En vrac il s’agit de mettre à disposition du matériel au local du club (scanner à plat, enregistreur de CD), de mettre en place un système de prêt de CD-Roms ainsi qu’un système d’échange de jeux, etc.. Nous allons essayer de mettre ces activités en place dès que la majorité des cotisations sera entrée.
Une nouvelle activité qui va démarrer immédiatement sera la présence d’un spécialiste de chez Infomaniak (Fabian Lucchi, membre du club) chaque deuxième mardi du mois afin de répondre aux nombreuses questions que nous nous posons sur les nouveaux matériels.
Par la suite nous essayerons de faire de la publicité sur ces nouvelles activités, que ce soit dans les journaux ou par la mise à disposition de prospectus dans des points de vente d’ordinateurs. Nous espérons ainsi arriver à juguler la perte de membres qui s’est amorcée l’année passée.
Bien sûr nous continuerons comme par le passé à animer nos réunions hebdomadaires au club, ainsi que nos conférences mensuelles. Notre journal continuera de paraître probablement sous forme d’un bulletin réduit " mini-flash 99 " comme vous en avez reçu 2 l’année passée.
Pour ce qui est du matériel du club, en 1996 nous avons reçu un pc 486 en cadeau de la part de Hewlett Packard suite à notre mailing de 1995. Sinon le matériel a peu évolué par manque de finances.
Plus généralement, je pense que le club est maintenant à un tournant qu’il va falloir négocier au mieux. Les frais fixes auxquels nous devons faire face nécessitent environ une quarantaine de membres pour être couverts. Nous en avons actuellement environ le double ce qui nous laisse une " marge de travail " théorique d’environ 3000 francs. De plus nous avons passé l’année avec un cash flow supérieur à 1000 francs. Donc en théorie nous devrions avoir 4000 francs à investir cette année. Dans les faits il faudra compter certainement avec encore de nombreuses démissions du club qui réduiront d’autant cette somme à investir. Bref, les finances du club sont serrées, même très serrées. Il va falloir économiser sur certains postes (j’envisage de réduire à 1 ligne téléphonique le serveur du club) mais aussi trouver d’autres recettes. Dans un premier temps nous allons nous séparer d’un peu de matériel qui ne nous est plus utile, probablement à l’occasion d’une braderie, et ensuite nous allons essayer de trouver d’autres recettes. Ces recettes pourraient prendre diverses formes, je pense par exemple à la vente de cd-roms enregistrables au club, à une taxe d’utilisation du futur scanner, etc...
Vous comprendrez donc que la vie du
club reste fortement liée au nombre de ses membres. En dessous d’un
nombre critique il faudra se résoudre à des actions radicales,
telle la dissolution du club.
L’année 1996 pour le serveur a été une année calme. Il a bien fonctionné, ne tombant en panne que rarement.
Ceci est peut-être du aussi à la faible affluence que nous avons constaté. Pour parler en chiffres il y a eu 6653 appels en 1996 contre 13061 en 1995. Une diminution de 50% ! Le début de l’année 1996 ayant aussi été meilleur que la fin, une projection sur la base des derniers 6 mois nous donne 4636 appels à l’année. Donc si l’on reste stable par rapport aux derniers 6 mois on peut tabler sur une diminution de 30% en 1997. Probablement plus..
Par rapport à la meilleure année que nous avons enregistré qui est 1993, le serveur à accueilli moins d’un tiers des appels de 1993 l’année passée ! ! (plus de 20000 en 1993)
Dans ces conditions il est clair que le serveur est largement surdimensionné actuellement avec ses 3 lignes de téléphone. Il serait opportun de se séparer d’une ou deux lignes, selon si l’on désire garder une ligne pour les activités du mardi ou pas.
Le besoin d’économies nous a aussi poussé à abandonner certaines rubriques de notre serveur. Ainsi les réseaux Flynet et Fsfan consacrés aux simulateurs de vol, réseaux que nous importions d’Allemagne ont été stoppés. Les cassettes de sharewares que nous recevions hebdomadairement auparavant ont aussi été stoppées. Il est clair que ces changements ont aussi contribué à la désertification du serveur, mais nous n’avions pas le choix. Nous avons ainsi économisé environ 300.- francs par mois !
L’émergence d’Internet doit aussi nous aider à repenser le rôle d’un BBS comme le notre. L’interconnexion avec Internet étant largement hors de nos moyens il faut exploiter les forces d’un système comme le notre. Quelles sont-elles ? D’abord la vitesse. Pour un utilisateur standard équipé d’un modem 28800 bps le débit est nettement supérieur sur un système comme le notre par rapport à Internet. La centralisation est aussi un atout. Combien de temps perd-t-on sur Internet à chercher où se trouve l’information. Nous devrions donc encore plus nous diriger vers la création de librairies de sharewares, d’images ou de sons sur notre serveur. Sans investir en matériel pour l’instant, simplement en optimisant le contenu du serveur.
La recherche d’un nouveau sysop faisait aussi partie de nos objectifs de l’année dernière. Suite à des annonces sur le serveur, un jeune s’était annoncé pour le poste. Malheureusement après un premier contact fructueux il n’a pas donné suite à nos propositions.
Le poste de sysop continue donc d’être
assuré entre Eric Schefer et Christophe Santos mais ni l’un ni l’autre
n’ayant beaucoup de temps à y consacrer il est clair que les choses
bougent peu sur notre serveur. A noter quand même qu’en 1996 nous
avons installé un modem v34 sur la ligne 1 qui cohabite donc à
présent avec deux modems Vfast sur les lignes 2 et 3.
Un ami ( dit le bon jjR ) qui, comme moi, fait partie des vieux qu’ont de l’expérience m’a fait parvenir par Internet (voir ci-dessous) les motifs d’une grosse colère vis à vis des concepteurs de microprocesseurs informatiques. Je précise d’emblée que cet ami a utilisé et usé ! depuis environ 1985 plusieurs générations d’ordinateurs qu’il a acquis pour ses besoins personnels. Quelques milliers de francs y ont passés sans jamais que cela ne suscite chez lui une réaction aussi violente !
Ces motifs proviennent de la fréquence, de plus en plus rapide, de l’annonce puis de la commercialisation de nouveaux microprocesseurs. Ces nouveaux produits ne sont, dans les cas les plus lourds, pas compatibles avec les anciennes machines.
Par conséquent, qui si l’on veut se mettre à jour, les anciennes machines ne sont bonnes que pour la poubelle.
Certaines innovations sont même retenues à la commercialisation par les fabricants afin de permettre l’écoulement des anciens produits que l’on sait comme dépassés ! et bientôt démodés.
Si l’on ajoute aux constatations de mon ami jjR que les fabricants consacrent de moins en moins de temps à vérifier la qualité des produits qu’ils mettent sur le marché. Il faut plaindre nos commerçants et les utilisateurs qui feront les frais de ces comportements.
La technique du P & P (plug and play, enficher et payer) en est une superbe démonstration.
Dans ce système votre ancien matériel est appelé héritage (legacy) pour vous faire savoir qu’il n’est pas au dernier top de la technique.
Ce message compris vous serez moins difficile à convaincre de balancer, au moindre problème, votre matériel à la poubelle.
Dans les mêmes manoeuvres les concepteurs de logiciels ne sont pas en reste !
Pourquoi se compliquer la vie à commercialiser des programmes de Bureautique qui tiennent peu de place sur les disques durs alors qu’il suffit à l’utilisateur de changer son matériel ?.
Ce but atteint l’on va commercialiser des versions successives du logiciel à un rythme le plus rapide possible. L’argument principal étant de mettre à disposition de l’utilisateur un produit encore plus performant. Cette bonne action en devient une mauvaise si l’on sait que : la nouvelle version corrige de erreurs du concepteur contenues dans la version du logiciel que vous avez acheté à prix fort.
Les nouvelles fonctionnalités ne sont souvent pas indispensables pour les utilisateurs.
Le prix à payer pour se mettre à jour est prohibitif par exemple pour mettre à jour un logiciel payé frs 1’000.- il faudra environ compter un supplément de frs 400.-. Quand à disposer librement du produit qui vous appartient il vaut mieux y renoncer car le produit vous est cédé sous conditions et tout abus peut vous coûter cher (lisez les conditions d’utilisation !).
Mais la recette de base pour que ces projets se réalisent consiste à rendre les détails des produits inaccessibles à l’utilisateur même expérimenté. Comme cela, dans l’impossibilité d’adapter seul ou simplement de réparer il en achètera des nouveaux. Ainsi la valse de la monnaie pourra se poursuivre à l’avantage des concepteurs et fabricants.
Pour les vendeurs qui sont au bout de la chaîne.. leur situation financière n’est guère enviable. La concurrence est acharnée et lorsque on fait les comptes les pertes sur des produits dépassés sont plus importantes que les bénéfices réalisés sur les ventes des derniers produits commercialisés. Dans cette situation les vendeurs limitent leurs frais au maximum et réduisent les coûts du service après-vente. Combien d’acheteurs ont-ils eu la désagréable impression de s’être fait avoir en entendant les commentaires des soi-disant spécialistes incapables de les dépanner !
En conclusion cette situation est loin d’être saine ce qui est encore plus grave dans une époque de récession économique.
Pour rester performant l’utilisateur est pratiquement obligé de connaître les derniers produits utilisés il en va de ses chances d’intégration dans le monde professionnel.
Ses revenus n’étant pas extensibles ( lorsqu’ils ne disparaissent pas). L’utilisateur devra renoncer à ce type de dépense de formation et perdra une partie de ses performances professionnelles.
Allez dire à votre futur employeur que vous connaissez parfaitement le logiciel Bretzel 5 de 1991 mais que Bretzel 23 de 1996 qui est utilisé dans son entreprise vous est inconnu !
C’est tout pour aujourd’hui ! mais, lecteurs, votre avis nous intéresse, si cet article a retenu votre attention faites nous le savoir. Nous pourrions en reparler.
A plus
Signé :DELETE Le 15 avril 1997
Pourquoi Intel nous prend pour des cons...
1.- L'arrivée du MMX a été décalée par Intel afin de permettre aux gros constructeurs d'écouler leur stock de "vieux" Pentium. Sympa pour les acheteurs qui n'étaient pas au courant...
2.- Intel axe sa communication grand public sur les capacités du MMX en terme de jeux alors que, benchmark à l'appui, on s'aperçoit qu'il est surtout intéressant pour les applications ne faisant pas appel à la 3D. Certes, il y aura bientôt des applications MMX intéressantes, mais...
3.- Le MMX est appelé à être remplacé par le MMX 2 (!), ce qui revient à dire aux acheteurs dans quelques mois : votre "vieux" MMX est pourri. L'informatique crève de cet état d'esprit et tant qu'Intel et autre Microsoft n'auront pas compris que "monsieur et madame grand public" n'envisagent absolument pas d'attacher un PC à un bâton pour le mettre à la poubelle, l'informatique "grand public" restera un rêve de spécialiste en prospective.
Eh M'sieur Intel, vous pensez vraiment que la vidéo aurait connu un tel essor s'il avait fallu changer de magnétoscope 2 fois par an ?
(jjR Avril 1997.)
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